dimanche 7 juin 2015

La pouilleuse

Auteur: Clémentine Beauvais (la meilleure auteure)
Editeur: Sarbacane
Collection:
Nombre de pages: 106 pages
Prix: 8,50€
Date de publication: septembre 2012

Résumé:
Eleves de seconde dans le 7ème arrondissement de Paris, David, Elise, Anne-Laure, Florian et Gonzague décident, comme souvent, de sécher les cours. Mais cette fois, ils kidnappent une fillette, sur un coup de tête, à l'entrée d'une piscine municipale. Dans le huis clos du studio chic de Gonzague, ils commencent à la malmener, d'abord verbalement, puis physiquement, franchissant une à une les limites. Toutes?

Mon avis:
Ma chronique va être extrêmement courte, mais vous allez comprendre pourquoi.
Ce livre est un livre de Clémentine Beauvais, donc mon avis ne peut être que positif.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais s'il avait quelques pages de plus (il en fait à peine 100) il le serait devenu.
L'histoire, je ne vais pas revenir dessus, vous l'avez lu dans le résumé et elle est simple et courte.

L'originalité du livre, est que ce fait-divers est raconté avec du recul. C'est-à-dire que David, le narrateur, raconte les faits après les avoir vécu. Il a donc un regard critique et permet d'expliquer ce que le public (les policiers, lecteurs des journaux...) a cru alors que ce n'était absolument pas vrai.
Clémentine Beauvais n'est pas une auteure qui insère des tas de descriptions dans son récit, mais la force des mots employés et les phrases courtes et "choc" nous touchent et nous déstabilisent encore plus.
On comprend au fur et à mesure que la situation dans laquelle ils se trouvent est inextricable mais en surface, ils n'ont pas l'air effrayé plus que ça, cela contribue à faire monter la tension, de notre côté en tout cas. Le racisme et ce qu'il pousse à faire est un élément clé du livre, mais ce n'est pas un livre "d'éducation" sur les différences pour moi...

Bref, je ne peux vraiment vous en dire plus au risque de gâcher votre lecture de ce court roman. Les actions sont simples et c'est tout l'aspect psychologique qui est intéressant. 


"... et sa voix était fine et sèche, comme du sel passant dans le goulot d'un sablier. "page 33

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